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Culture Numérique : Dématérialisation de la connaissance

25 avril 2022

Bibliographie

Ceci est la bibliographie listant toutes les sources citées dans les articles de ce blog.

https://www.decodagri.fr/oui-l-agriculture-bio-utilise-des-pesticides/

PATINO Bruno. – La civilisation du poisson rouge : Petit Traité sur le marché de l’attention. – 1ère ed. – Paris : Grasset, 2019. – 140 pages

Source vidéo de la citation : https://www.youtube.com/watch?v=2KgRtb88KJg (intervention de l'auteur à propose de son livre durant une émission sur France Inter)

Trois ouvrages d’intérêts de l’auteur PATINO Bruno :

-         https://www.franceculture.fr/oeuvre/la-civilisation-du-poisson-rouge-petit-traite-sur-le-marche-de-lattention

-         https://www.franceculture.fr/oeuvre/tempete-dans-le-bocal-la-nouvelle-civilisation-du-poisson-rouge

-         https://www.franceculture.fr/oeuvre/televisions

Source pour la mention de nomophobie et autres troubles dû à notre utilisation excessive des téléphones : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=nomophobie

Définition simple des systèmes/circuits de récompense : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_r%C3%A9compense

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25 avril 2022

Lecture : La civilisation du poisson rouge ou la fausse utopie numérique

« Les poissons rouges c’est nous et le bocal c’est nos écrans »

Cette citation est une description bien triste de notre rapport à la technologie, tirée d’une intervention de l’auteur Bruno Patino, après être interrogé sur son livre "La civilisation du poisson rouge" publié en 2019 par les éditions Grasset, à la radio France Inter. Il s’agit d’un court livre, très documenté et traitant profondeur d’un sujet de société.
Son sous-titre éclaircit le thème abordé "Petit traité sur le marché de l'attention". Trois ans plus tard, un deuxième livre, complémentaire du premier, est publié sous le nom "Tempête dans le bocal. La nouvelle civilisation du poisson rouge".

L'émergence d'une culture numérisée est grandement aidée par l'omniprésence des smartphones équipés d'internet à portée de main 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, sans interruption, sans limite. Des addictions et autres pathologies (comme la nomophobie) ont fait irruption depuis le phénomène internet, et surtout l’avènement des réseaux sociaux. L’auteur de ce livre admet lui-même être addict à son téléphone.

La « civilisation du poisson rouge » traite de la place prédominante des nouvelles technologies et des réseaux sociaux dans notre vie quotidienne, plus particulièrement les répercussions sur nos cercles sociaux et le fonctionnement de nos cerveaux. En effet les avantages multiples de ces nouvelles connections ne sont pas sans conséquences négatives. Loin de l’utopie promise de l’« hyperconnexion », la manière dont nous sommes dépendants d’internet affecte notre psychologie et produit des changements durables sur nos capacités cérébrales. Notre attention est la première concernée, car c’est elle qui est mobilisée le plus lorsque l’on regarde nos écrans. D’où le sujet principal de ce traité sur le marché de l’attention.

L’auteur du livre expose les problèmes liés à la transformation de l’utopie d’un espace de totale liberté qu’était internet à sa création en un produit économique à forte rentabilité, dans laquelle le temps passé à regarder l’écran compte plus que tout, au-delà du contenu. Le ton du livre est principalement informatif et direct sans aspect moralisateur ou jugements sur les consommateurs, cibles des entreprises et de sites internet dont ils sont friands. Ces utilisateurs sont décrits comme coincés dans une boucle par la facilité et la pression d’utilisation incessante. A la place, l’auteur se concentre sur les acteurs, participants de fausse utopie de l’hyperconnexion.

Le marché de l’attention peut être décrit comme un espace de forte rentabilité où chaque pixel peut et doit être monétisé, le contenu superficiel attrayant et la publicité envahissant chaque coin des sites internet. Les acteurs emploient tous les moyens possibles pour attirer notre attention et nous donner envie de cliquer pour obtenir toujours plus de contenu. L’attrait pour le sensationnel et notre difficulté à questionner les plaisirs faciles et immédiats (directement lié au circuit de récompense présent dans notre cerveau) même s’ils peuvent devenir nocifs. Seulement cela ne s’arrête pas là. En plus de s’accaparer notre attention, la répétition et les algorithmes des réseaux sociaux, en plus de nous rendre addictes et générer des profits énormes, nous impactent l’esprit d’une autre manière.

B. Patino parle précisément d’un phénomène pervers de bulle crée autour de nous, nous confortant dans nos croyances personnelles et nos goûts et empêchant l’accès à des informations contradictoires, qui nous mettraient mal à l’aise et impliqueraient moins d’utilisation… Ce qui va à l’encontre des intérêts des acteurs d’internet.

Au final l’hyperconnexion et l’emprisonnement de nos esprits par les réseaux sociaux et internet comportent beaucoup de risques dont il faut rester vigilants : des troubles psychologiques, comme la dépression et l’anxiété, aux risques en termes d’information. Ces derniers ont des impacts bien au-delà de la sphère personnelle. La véracité de l’information n’est pas garantie, les principales sources se concentrant sur les réseaux sociaux sont loin d’être fiable. A cela s’ajoute le financement des articles et sites de presse qui demandent un paiement pour obtenir l’entièreté du contenu. Or monétiser l’information est la porte à la désinformation ou au manque de connaissances. Restreindre l’accès à l’information à une minorité peut résulter en une dégradation de la veille informationnelle, s’ensuit une dégradation des débats publics et de notre démocratie, non pas à cause d’une différence d’opinion mais d’une différence du niveau d’information.

Quelques solutions proposées par l’auteur offrent un minimum d’optimisme comme celle-ci : « Notre modèle de société est structurellement tourné vers l'accélération, et toute mesure de ralentissement, dans quelque domaine que ce soit, l'information, les médias, les conversations, en réseau ou non, la consommation même, est une mesure de résistance. C'est aussi une mesure de libération. »
L’auteur nous redonne de l’espoir après avoir dépeint un tableau négatif de notre relation aux technologies en comparant notre situation actuelle aux errements des débuts d'un régime politique, appelée à s'auto réguler et a mieux correspondre avec le temps à son idéal initial. Et appelant les utilisateurs à s'interroger sur la mise en place possible d'espaces et de temps de déconnexion.

Ce livre est une lecture certes complexe mais très informative, un début convenable pour des recherches sur le sujet de l’hyperconnexion.

 

Source : PATINO Bruno. – La civilisation du poisson rouge : Petit Traité sur le marché de l’attention. – 1ère ed. – Paris : Grasset, 2019. – 140 pages

Source vidéo de la citation : https://www.youtube.com/watch?v=2KgRtb88KJg (intervention de l'auteur à propose de son livre durant une émission sur France Inter)

Trois ouvrages d’intérêts de l’auteur PATINO Bruno :

-         https://www.franceculture.fr/oeuvre/la-civilisation-du-poisson-rouge-petit-traite-sur-le-marche-de-lattention

-         https://www.franceculture.fr/oeuvre/tempete-dans-le-bocal-la-nouvelle-civilisation-du-poisson-rouge

-         https://www.franceculture.fr/oeuvre/televisions

Source pour la mention de nomophobie et autres troubles dû à notre utilisation excessive des téléphones : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=nomophobie

Définition simple des systèmes/circuits de récompense : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_r%C3%A9compense

25 avril 2022

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8 avril 2022

Et si les chroniqueurs parlaient du bio ?

Présents dans presque chaque type de médias, les chroniqueurs sont partout. Souvent spécialisés dans un domaine bien précis (comme par exemple la culture, l'économie, la politique etc..), ils rédigent leurs chroniques avant de les transmettre au public ou aux lecteurs. Ce sont des écrivains mais aussi des journalistes, bien que pas tous ne possèdent le diplôme. Ils écrivent leur texte et le diffusent à la radio, à la télévision ou encore sur internet. Certains le font sur un ton sérieux et formel, d'autres à la manière de comiques avec une touche d'humour. Tout est bon pour toucher un grand public et l'informer sur le sujet choisi.

Le métier de chroniqueur n'est réglementé par aucun diplôme, tout le monde peut devenir chroniqueur. L'auteur de ce blog s'est donc aussi essayé à l'art de la chronique. N'oublions pas que le thème maître de cette rubrique est "Consommer autrement ?". En réfléchissant aux contradictions que comportent nos habitudes de consommation de tous les jours, le sujet du Bio et Ses Paradoxes semblait être parfait. Voilà donc ce qu'il en est ressorti :

logoab_eurofeuille_biologique

Actuellement 75% des français consomment des produits bio.

Effectivement depuis quelques années, la conscience écologique de la population française s’éveille. Eh Oui ! De plus en plus de gens cherchent à consommer des produits issus de l’agriculture biologique et local.

Mais reste une question : consommer bio fait-il de vous un meilleur consommateur ?

Quelques dates ! L’histoire de bio a commencé avec le mouvement écologique. Celui-ci nait en 1991 mais il prend réellement de l’ampleur en 2016. Depuis il ne cesse de se populariser, et c'est une bonne chose pour l’alimentation des français !

Mais si vous faites attention durant vos courses vous remarquerez quelques paradoxes concernant vos produits bio adorés.

En effet est-ce que vous avez déjà remarquer la quantité astronomique de plastique utilisé pour les emballer ? Est-il nécessaire de rappeler que la production de plastique pollue ? Pourtant il se retrouve bien dans nos rues, nos océans… Mais pas dans nos assiettes. Un détail facilement ignoré car il est difficile à avaler.

Quand ce n’est pas l’emballage qui pollue, soyer sur que certains de vos produits contienne de l’huile de palme ! Grande responsable indirecte de la déforestation. Qui plus est hydrogénée ; Grande responsable directe de nos problèmes de santé. Un coup d’œil à l’étiquette vous dévoilera la composition des produits si vous avez de bonnes lunettes !

Consommer bio c’est déjà bien, consommer localement c’est quand même mieux ! Les bananes sont des fruits exotiques très populaires mais elles auraient meilleur goût si elles n’avaient pas passé 9h dans un avion depuis les Antilles. On serait presque jaloux de leur voyage.
Tout de même, les transports sont la plus grande contribution aux émissions de CO² dans le monde. Prioritiser le made in France, ou à défaut les produits européens, permettrait de réduire l’empreinte carbone. Et accessoirement, notre culpabilité …

En parlant de réduction, la plupart d’entre nous entendent « agriculture bio » et s’imaginent surement « cela signifie moins de pesticides, non ? ». Et bien c’est compliqué ! La mauvaise surprise du jour : bio ne veut pas dire sans pesticides.  Le site DECODAGRI nous aiguille sur la question ! Sont interdits les pesticides -- de synthèse … cela n’exclut pas l’usage du cuivre : un fongicide performant, peut-être trop performant d'ailleurs. Puisque ce dernier ne se dégrade pas et est toxique pour les sols. Des pesticides naturels mais toxique donc ? Le bio accumule les controverses.

Beaucoup de problèmes oui mais on a aussi des solutions pour vous, producteurs et consommateurs ! Remplacer les emballages plastiques par du carton ! Privilégier d’autres huiles moins nocives à l’huile de palme. Consommer préférablement de manière locale.
Et bien d’autres encore !

Certes le bio reste une meilleure solution pour notre santé et notre planète que l’agriculture et l’élevage intensifs. Mais tout compte fait le mieux ça reste toujours le fait maison. Un potager chez vous ou participer aux jardins partagés de votre quartier ; aucun doute sur votre sol et d’où viennent vos produits !

Pas de prise de tête sur ce que contient votre assiette !

En espérant que cette chronique vous aura convaincu ou du moins intéressé au sujet du bio et de ses problématiques ! Bien sûr il ne vous est pas demandé de croire sur parole cette article, si vous cherchez à creuser le sujet par vous-même le site DECODAGRI, cité ici-même est un bon endroit pour commencer :

Oui, l'agriculture biologique utilise des pesticides

La confusion règne autour de l'utilisation des produits phytosanitaires dans l'agriculture biologique. Certains affirment qu'elle n'en utilise jamais, d'autres qu'elle n'a pas droit aux " pesticides de synthèse " mais peut utiliser des produits naturels. Un résumé plus juste, mais trompeur car certaines substances autorisées en bio font débat.

https://www.decodagri.fr

Bonne journée à vous, lecteurs !

4 mars 2022

EDITO DU BLOG

Edito à en cours....

Jamais encore les hommes n'ont été aussi diversement et intensément connectés entre eux et au monde entier. Jamais encore ils n'ont eu à portée de main des machines aussi rapides, aussi performantes, des données aussi détailés et complexes, des informations en aussi grande quantité, des canaux de communications aussi variés et fiables. Cette évolution est loin d'en être à sa fin. Le nombre d'utilisateurs d'internet augmente à une vitesse exponentielle à l'instar des entreprises investissant et innovant toujours plus afin de repousser toujours plus les limites de ce qui est numériquement faisable.

 Au début des années 1990, le World Wide Web, qui sera connue comme Internet plus tard

Sans y penser on consomme de la culture constamment. Chaque article, chaque série, chaque livre, film, musique etc

La question se pose alors sur l'apport de l'information dématérialisée à notre société. Est ce que la culture numérique est une illusion ou une nouvelle perspective sur notre civilisation ?

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Culture Numérique : Dématérialisation de la connaissance
  • Blog dans le cadre d'un travail de documentation et de communication pour répondre à la thématique "Consommer Autrement ?" Focus sur notre manière de consommer la culture par le biais d'internet et des nouvelles technologies. Quels effets et quel futur?
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